Ludger van Bebber renonce aux prévisions de profits pour 2025 : Des défis croissants pour l’aéroport
Ludger van Bebber renonce aux prévisions de profits pour 2025 : Des défis croissants pour l’aéroport

Un objectif repoussé
Le directeur général de l’aéroport de Dortmund, Ludger van Bebber, a récemment annoncé que l’objectif de générer des bénéfices d’ici 2025 pourrait ne pas être atteint. Malgré des progrès significatifs, plusieurs facteurs, notamment des coûts croissants et des défis structurels, compliquent la situation financière de l’aéroport.
l’aéroport : Croissance des passagers, mais résultats mitigés
L’aéroport de Dortmund a enregistré un nombre record de passagers en 2023, avec plus de 2,9 millions de voyageurs, ce qui a contribué à réduire ses pertes de manière significative, passant de 8,5 millions d’euros à 3,5 millions d’euros. Cependant, selon van Bebber, ce résultat positif n’est “pas acquis”, surtout face à des coûts réglementaires en hausse et des défis économiques permanents(
)(
).
Problèmes techniques et retards
En 2024, l’aéroport continue de faire face à des difficultés techniques. Par exemple, des retards dans les livraisons d’avions par des fabricants comme Airbus et Boeing, ainsi que des problèmes avec les moteurs Neo de Pratt & Whitney, ont affecté certaines compagnies aériennes desservant l’aéroport, notamment Wizz Air, le principal client de Dortmund(
).
Efforts vers la durabilité
Malgré ces obstacles, l’aéroport poursuit son ambition de devenir climatiquement neutre. Des investissements dans l’électrification des équipements et l’amélioration de l’efficacité énergétique visent à réduire les émissions de CO2 de 200 tonnes par an. La flotte d’équipements au sol est progressivement remplacée par des modèles électriques, renforçant l’engagement écologique de l’aéroport(
).
Conclusion
Bien que l’aéroport de Dortmund ait réalisé des avancées notables, les défis financiers, réglementaires et techniques persistent. Ludger van Bebber reste néanmoins optimiste quant à la possibilité de réduire encore les pertes en 2024, tout en ajustant les objectifs de rentabilité pour mieux faire face à l’incertitude économique.


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